Ville verte de Bouskoura: lancement d’une campagne de lutte contre l’occupation des terrains de golf

Lors de l'opération de libération de l'espace public mené par les autorités locales dans la Ville verte de Bouskoura, le 13 mai 2025.

Le360 apprend qu’une opération de grande envergure a été lancée ce mardi 13 mai par les autorités locales pour libérer les terrains de golf autour de la résidence Prestigia au cœur de la Ville verte de Bouskoura.

Le 13/05/2025 à 20h22

Cette nouvelle opération de libération de l’espace public s’inscrit dans le cadre des efforts des autorités locales visant à lutter contre les constructions anarchiques et mettre fin à certaines pratiques qui portent atteinte à l’image des résidences et à l’aspect général de la Ville verte de Bouskoura.

Le comportement observé chez certains propriétaires, reflétant un état d’esprit qui ne croit pas à l’État de droit, a incité les autorités à prendre des mesures fermes, dans le plein respect des réglementations de construction et des lois en vigueur. «Respecter la loi n’est pas une option, mais un devoir pour tous», insiste-t-on du côté des autorités locales.

«Les terrains de golf représentent un monument civilisationnel qui attire des visiteurs de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Il est inacceptable qu’ils soient entachés par le chaos et le manque d’organisation», regrette notre source, ajoutant que le Syndic de la résidence a manqué à ses devoirs, et que certains de ses anciens responsables, étant eux-mêmes complices, ont tenté de faire perdurer cette situation d’anarchie.

Le message est clair, poursuit notre interlocuteur, «l’ère du chaos est révolue. Quiconque violera la loi sera sanctionné et remis sur le droit chemin par tous les moyens légaux disponibles».

Notre source tient à préciser que cette opération ne revêt pas un caractère temporaire. Ce n’est en réalité que le début d’un long processus de réforme, mené par le gouverneur de la province de Nouaceur, Jalal Benhayoune, et ce, dans le cadre d’une vision globale visant à mettre fin au chaos, à respecter les espaces partagés et à consacrer le droit des citoyens à un espace esthétique organisé et sûr.

Par Wadie El Mouden
Le 13/05/2025 à 20h22