Trafic de drogue: la gendarmerie met à nu un gang usant de plaques minéralogiques étrangères

Plaques d'immatriculation françaises

Plaques d'immatriculation françaises.

Revue de presseLa Gendarmerie royale vient de démanteler un réseau de trafiquants de drogue qui utilisait des plaques d’immatriculation falsifiées pour échapper à la détection. Une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 30/05/2025 à 21h53

Les éléments de la Gendarmerie royale relevant de Had Soualem, dans la province de Berrechid, ont récemment mis fin aux activités d’une dangereuse bande criminelle spécialisée dans le trafic et la vente de «L’boufa». Ses membres utilisent des techniques de falsification consistant à apposer des plaques d’immatriculation européennes sur leurs véhicules.

Selon des sources citées par le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans sa livraison du week-end des 31 mai et 1er juin, «le démantèlement de cette organisation criminelle a été rendu possible grâce à la vigilance des éléments de la Gendarmerie royale, qui menaient une vaste opération sécuritaire dans la région».

Cette intervention, poursuit le quotidien, a permis l’arrestation des suspects à bord d’un véhicule léger, pris en flagrant délit de possession d’une importante quantité de drogue communément connue comme la «cocaïne des pauvres», destinée à la vente.

Les sources, citées par le quotidien, précisent que «l’opération a conduit à l’arrestation de deux membres de la bande, âgés de 22 à 26 ans, ayant des antécédents judiciaires dans le trafic de drogue».

Ainsi, poursuit Assabah, «le chef de l’organisation a été surpris, avec son complice, par des éléments de la gendarmerie en patrouille. Ces derniers leur ont demandé les documents de la voiture et ont procédé à la fouille du véhicule. Les suspects ont été priés de descendre, et les soupçons de la patrouille ont vite été confirmés après la découverte à bord d’une importante quantité de marchandise illicite».

Selon des sources concordantes, les premières investigations ont révélé que «les membres de cette bande criminelle se déplaçaient à bord de véhicules dotés de plaques falsifiées. Il a été établi que les plaques d’immatriculation étrangères utilisées portaient des informations erronées, et étaient utilisées pour éviter d’être arrêtés par les barrages judiciaires des forces de l’ordre, de la Gendarmerie royale ou des douanes».

Les objets saisis en possession des suspects «témoignent de leur professionnalisme et de la gravité de leurs actes criminels», souligne le quotidien. Outre la saisie de plaques d’immatriculation étrangères falsifiées utilisées pour tromper les autorités, les fouilles menées par la gendarmerie «ont permis de saisir une importante quantité de ‘L’boufa’ ainsi que des armes blanches de différente taille, soupçonnées d’être utilisées par les suspects pour attaquer les forces de l’ordre qui se mettraient en travers de leur chemin ou pour intimider les organisations criminelles rivales dans le cadre de guerres de territoire».

Après l’interpellation des suspects et leur garde à vue, une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du Parquet, afin de cerner les ramifications de cette affaire, identifier toutes les activités et connexions de cette bande criminelle, déterminer l’origine de la drogue et des plaques falsifiées, et, éventuellement, permettre l’arrestation des autres complices.

Par Amyne Asmlal
Le 30/05/2025 à 21h53