Comment la DGSN et le ministère de la Transition numérique entendent renforcer leur coopération

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration ont signé, vendredi 2 mai à Rabat, un accord-cadre.

La Direction générale de la sûreté nationale et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration ont conclu, ce vendredi 2 mai à Rabat, une convention-cadre visant à renforcer leur partenariat. Les détails.

Le 02/05/2025 à 18h24

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration ont signé, ce vendredi 2 mai à Rabat, une convention-cadre destinée à consolider leur coopération. Objectif? Développer le e-gouvernement et généraliser l’utilisation des fonctionnalités techniques et des facilités sécurisées offertes par l’identité numérique liée à la nouvelle génération de la carte nationale d’identité électronique.

Selon un communiqué conjoint, cette convention a été signée par le directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, et la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des hautes orientations royales appelant au développement de l’e-gouvernement et à la promotion de l’usage des technologies modernes afin de faciliter l’accès des citoyens à un ensemble de services publics.

Cette convention découle de la volonté des deux institutions d’améliorer la qualité des services publics fournis aux citoyens à travers l’instauration d’une complémentarité fonctionnelle entre administrations et institutions, ajoute le communiqué. Elle vise à établir un cadre juridique et réglementaire encadrant le partenariat et la coopération entre le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration et la Direction générale de la sûreté nationale, d’une part, et à renforcer le développement du gouvernement électronique ainsi que l’accès aux services d’authentification fournis par le système du tiers de confiance national pour les services publics, d’autre part.

Selon le communiqué, cette convention entend également renforcer l’action institutionnelle conjointe de manière à accélérer la transformation numérique du secteur public et à soutenir le développement de services publics numériques de haute qualité, inclusifs et centrés sur l’amélioration de l’expérience utilisateur, en remplaçant la présence physique du citoyen par une authentification numérique.

Par Nisrine Zaoui
Le 02/05/2025 à 18h24