Agadir: des brochettes de poisson vendues en plein air entre 800 et 1.000 DH

Des poissons.

Revue de pressePrès de la route menant à la kasbah d’Agadir Oufella, un marché de poissons cuits, autrefois réputé, est devenu le théâtre de pratiques commerciales abusives. Entre prix exorbitants, chantage et altercations, clients et visiteurs dénoncent une situation inacceptable, exacerbée par l’absence de contrôle des autorités. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 04/07/2025 à 22h09

Le souk de vente de plats de poisson, situé aux abords de la route de la kasbah d’Agadir Oufella, s’est mué en un lieu de tensions entre commerçants et clients. Ce marché, pourtant prisé par les habitants et les visiteurs de la ville, est aujourd’hui synonyme de surfacturation et de pratiques déloyales, rapporte Al Akhbar dans son édition du week-end (5 et 6 juillet).

Les altercations y sont fréquentes, les clients s’estimant floués face à des tarifs démesurément gonflés en fin de repas. Des sources rapportent que certains plats, initialement présentés à des prix raisonnables, se voient brutalement majorés, atteignant parfois 800 à 1.000 dirhams pour des portions jugées dérisoires. Cette tromperie, systématiquement dénoncée, provoque l’exaspération des consommateurs, contraints de régler des additions faramineuses sous la pression collective des vendeurs.

En l’absence de tout contrôle régulier de la police administrative ou des comités de contrôle des prix, ces restaurateurs profitent d’une impunité totale pour imposer leurs tarifs arbitraires, relaie Al Akhbar.

Paradoxalement, les frais de location des locaux – fixés à 800 dirhams mensuels par un comité regroupant la wilaya, la commune et les impôts – restent modestes, tout comme les coûts d’occupation de l’espace public (50 dirhams le mètre carré par mois).

Résultat: une clientèle excédée, locale comme touristique, boude désormais ce marché, désormais associé à la cherté et à la malhonnêteté. Sans intervention des autorités, cette enclave gastronomique risque de sombrer un peu plus dans la défiance, au détriment de l’image même d’Agadir.

Par Hassan Benadad
Le 04/07/2025 à 22h09