La diplomatie marocaine, portée par une vision stratégique et une persévérance inébranlable, écrit actuellement l’une des pages les plus éclatantes de son Histoire.
De l’Amérique latine à la Corne de l’Afrique, le Royaume enregistre des succès retentissants, transformant des décennies d’hostilité en alliances solennelles.
Deux capitales, Quito et Nairobi, incarnent cette métamorphose: hier encore citadelles du soutien à la thèse séparatiste, elles se rangent désormais aux côtés du Royaume, consacrant la marocanité du Sahara.
L’Équateur, après avoir reconnu l’entité éphémère du Polisario en 1983 puis accueilli une ambassade à Quito en 2009, a infligé un revers cinglant à ses anciens alliés.
À la faveur de la visite du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et de sa participation à l’investiture présidentielle, les autorités équatoriennes ont non seulement révoqué leur reconnaissance de cette pseudo-république, mais annoncé l’ouverture prochaine d’une ambassade dans la capitale du Royaume.
Un geste symbolique fort, soulignant la défiance croissante envers les manœuvres algériennes et la confiance accordée au projet marocain.
Quelques jours plus tard, c’est au tour du Kenya, pilier historique du séparatisme aux côtés de l’Afrique du Sud et de l’Éthiopie, de tourner la page. Nairobi, longtemps hostile, a basculé dans le camp de la légalité internationale, reconnaissant à son tour la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Une victoire d’autant plus significative qu’elle s’inscrit dans une dynamique panafricaine.
Désormais, 38 États du continent rejettent officiellement les prétentions du Polisario, consolidant la position du Royaume comme acteur incontournable en Afrique, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Cette percée s’accompagne d’un renforcement des liens avec la Corne de l’Afrique.
L’Éthiopie, autre ancien soutien des séparatistes, multiplie les partenariats économiques, politiques et militaires avec Rabat, tandis que la Somalie a inauguré un consulat à Dakhla, acte concret de son alignement sur la vision marocaine.
Ces développements confirment le déclin inexorable de la cause séparatiste, évoqué par l’Institut des études de sécurité (ISS) dans un récent rapport.