C’est, à ma connaissance, du jamais vu dans l’histoire compliquée des relations franco-algériennes: même aux plus forts moments de tension entre les deux pays, notamment lors des crises du détournement de l’Airbus d’Air France en décembre 1994, ou encore lors de l’assassinat des moines de Tibhirine en 1996, jamais l’ambassadeur de France en Algérie n’avait été rappelé pour consultations.