Tous les articles correspondant à #Protectorat

Les écrits d’un visionnaire français, entre 1917 et 1933, pour ne pas obstruer la continuité historique entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne
À travers trois rapports rédigés entre 1917 et 1933, André Bonamy, administrateur colonial français mort durant la Seconde Guerre mondiale, défend avec conviction l’intégrité territoriale du Maroc, soulignant les liens historiques et géopolitiques profonds entre le Royaume chérifien et ses prolongements en Afrique de l’Ouest et centrale.
La naissance des frontières (1)
On voit que la frontière algérienne, en forme de «jupe évasée», repoussait à l’est la frontière avec le protectorat tunisien et à l’ouest avec le protectorat marocain, car la France pensait à l’époque que l’Algérie resterait «éternellement» française, en tout cas durablement faite de trois départements!
Les résistances marocaines
Ce fut dans la région du Moyen Atlas, de l’Atlas central et du Tadla que les résistances furent les plus vives avec l’entrée en guerre des Aït Ndhir, des Beni M’Tir et des Aït Youssi. À la limite des trois régions militaires de Meknès, Fès et Taza, les Français furent confrontés à de rudes adversaires.
Si Bekkaï, le Maroc et la France
À la redécouverte d’un héros discret et patriote sans parti, qui fut le président du premier gouvernement du Maroc indépendant.
Comment le Maroc oriental a été offert à l’Algérie (2)
Le 5 août 1890, aux termes d’une convention secrète, la France et la Grande-Bretagne se mirent d’accord pour délimiter leurs sphères d’influence en Afrique. Londres laissa alors toute liberté à la France pour occuper les régions marocaines du Touat, du Gourara, du Tidikelt et d’Igli, ainsi que toute la vallée de la Saoura.
Lyautey a empêché «l’algérianisation» du Maroc
Lyautey avait compris que le Protectorat n’aurait qu’un temps, qu’il n’était qu’une étape transitoire, une parenthèse destinée à être refermée, car, à la différence de l’Algérie, le Maroc était un authentique État-nation, dans lequel la présence française n’était que temporaire. Il n’eut d’ailleurs de cesse de proclamer: «Je suis le premier serviteur du Sultan».
Une BD consacrée à la vie méconnue de Marcel Cerdan, le bombardier marocain, de Casablanca jusqu’à la gloire
Parue aux éditions Delcourt, la bande-dessinée «Marcel. Cerdan, le cœur et les gants», revient sur l’histoire méconnue de Marcel Cerdan, qui le mènera de Casablanca à la gloire.
Le Sahel, Lyautey et l’intégrité territoriale du Maroc: histoire de la ligne fictive de Niamey
À l’heure où des projets terroristes menacent la stabilité du Maroc, l’histoire secrète du Sahel se révèle à travers une frontière énigmatique. Entre la ligne fictive de Niamey et l’expansion de la frontière algérienne vers l’Atlantique, se dessinent des tensions et intrigues qui perdurent depuis près de deux siècles. Derrière une géopolitique moderne se cache l’héritage d’une ligne tracée dans un bureau militaire à Niamey. Le passé géopolitique du Sahel refait surface et voici son histoire.
Lyautey et le Sahara: un combat contre la fiction du terra nullius
Dès le 19ème siècle, la France a cherché à justifier son expansion coloniale en Afrique en imposant la notion de «terra nullius», niant ainsi toute souveraineté antérieure sur le Sahara. Pourtant, l’histoire et les archives démontrent que le Maroc exerçait son autorité sur ces territoires bien avant la colonisation. Notre chronique explore les preuves historiques qui attestent de la profondeur de cette souveraineté, notamment à travers les analyses du général Lyautey et les conférences intercoloniales du début du 20ème siècle.
La «Question marocaine» (1894-1912)
Londres accorda toute liberté à Paris d’occuper les régions marocaines du Touat, du Gourara, du Tidikelt et d’Igli dans la vallée de la Saoura. C’est par cet axe transsaharien que la France envisageait en effet de relier l’Afrique occidentale à la Méditerranée et d’y faire passer son chemin de fer transsaharien.