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Selon une information publiée en exclusivité, le 28 mai, dans les colonnes du journal français «L’Express», les ministères de l’Economie et de l’Intérieur en France pourraient activer des sanctions financières visant un groupe d’officiels algériens en cas de nouvelle escalade entre les deux pays. Dans le viseur, les biens qu’ils possèdent en France, ce pays qu’ils aiment tant détester.

Insolite mais vrai, Canal Algérie 2, la chaîne publique francophone algérienne, a diffusé dans le cadre du journal télévisé du 11 mai, un sujet consacré à l’indépendance de la Bretagne, en tendant le micro au président du parti national breton, groupuscule néonazi dont le fondateur fait l’objet d’un mandat de recherche lancé par Interpol.

Notes confidentielles et rapports circonstanciés à l’appui, le média français «Le Journal du Dimanche» est parvenu, dans le cadre d’une enquête exclusive, à démontrer l’implication directe du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, dans les barbouzeries algériennes commises en France, en Espagne et dans son propre pays. Ses cibles: les opposants au régime et tous ceux qui contestent son autorité.

Dans une stratégie de diversion aux relents autoritaires, le régime algérien, acculé par des crises internes, déploie une rhétorique belliqueuse contre ses voisins et au-delà. Un récent article du journal Le Point dévoile les mécanismes de cette diplomatie par l’outrance, où les Émirats Arabes Unis deviennent la cible d’un courroux savamment orchestré.

Dans l’émission «L’œil du 20 heures», diffusée le 3 mars dans le cadre du journal télévisé, la chaîne France 2 s’est penchée sur un sujet brûlant: la manière dont l’Algérie tente de faire taire ses opposants sur le territoire français. Les plus ciblés sont les militants pacifiques du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK).

Dans une interview accordée au quotidien Le Figaro, le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a détaillé les mesures d’ores et déjà prises par la France vis-à-vis du régime d’Alger pour le contraindre à respecter les accords franco-algériens. Parmi ces mesures, un ordre de mission exigé aux milliers d’Algériens porteurs d’un passeport diplomatique s’ils veulent accéder au territoire français. Une mesure qui a ulcéré le pouvoir militaro-politique à Alger.