Ils sont censés incarner le bras armé de l’État dans des secteurs clés. Ils portent des stratégies nationales, régulent des marchés vitaux, déploient des politiques publiques d’envergure. Et pourtant, ils sont à l’arrêt, ou presque. Leur point commun? L’absence de Conseil d’administration. Pourquoi? Parce que Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, refuse de faire ce que la loi lui impose: présider ces instances. Résultat, des plans d’action en suspens, des budgets non validés, et un appareil d’État pris en otage par un exécutif aux abonnés absents.