Tous les articles correspondant à #Crise

Le président de la Fédération royale marocaine de basket-ball (FRMBB), Mostafa Aourach, a remercié, Fayçal Laraïchi, président du CNOM et PDG de la SNRT, pour son aide précieuse en ces temps de crise profonde.

C’est, à ma connaissance, du jamais vu dans l’histoire compliquée des relations franco-algériennes: même aux plus forts moments de tension entre les deux pays, notamment lors des crises du détournement de l’Airbus d’Air France en décembre 1994, ou encore lors de l’assassinat des moines de Tibhirine en 1996, jamais l’ambassadeur de France en Algérie n’avait été rappelé pour consultations.

Les relations entre Paris et Alger connaissent une tension inédite depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962. L’expulsion mutuelle de diplomates et le rappel de l’ambassadeur français marquent un tournant dangereux dans une crise qui ne cesse de s’envenimer, révélant des fractures profondes entre les deux pays. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

En réponse à l’arrestation de trois de ses ressortissants en France, dont un employé consulaire, l’Algérie a demandé à douze fonctionnaires français de quitter son territoire. La diplomatie française à menacé de «répondre immédiatement» à cette mesure, fragilisant le début de réconciliation entre les deux pays, après une intense crise qui les avait conduits au bord de la rupture diplomatique.

Boualem Sansal a fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison en Algérie, a indiqué son avocat François Zimeray. Avec cet appel, l’écrivain franco-algérien récuse le verdict scandaleux prononcé contre lui et ne laisse d’autre choix au président algérien que de gracier un homme qui proclame son innocence ou de faire durer le feuilleton de la crise avec la France.

La France est en train de resserrer l’étau contre le pouvoir à Alger. La situation risque de se dégrader davantage, mais pas au point de faire tomber le régime, une éventualité que ni la France, ni ses voisins européens, ni même l’OTAN n’envisagent. Quant à l’escalade algérienne envers le Maroc, elle n’ira pas loin. Une revue de presse tirée de l’hebdomadaire Al Ayyam.

Un employé du ministère français de l’Économie a été mis en examen dans une enquête sur la divulgation d’informations concernant des Algériens vivant en France, dont des opposants au régime. L’affaire survient dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, plongés depuis plusieurs mois dans une profonde crise diplomatique.

Ce que le régime d’Alger semble avoir perdu de vue, c’est le chiffon rouge qui aurait provoqué ses réactions hystériques: la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par la France. Ce sujet est désormais relégué au second plan par les OQTF, l’accord de 1968, les passeports diplomatiques et Boualem Sansal. Subitement, l’auteur de cette reconnaissance est devenu aux yeux du régime d’Alger le chevalier preux qui combat un gouvernement d’extrême droite.

Alors que le régime d’Alger impute le durcissement de ton de la France à l’extrême-droite française, accusée d’être animée par la haine et par un esprit revanchard qui justifierait cette «cabale» contre l’Algérie, la classe politique française de tous bords se range pourtant derrière le même discours. L’ancien président de France, le pourtant socialiste François Hollande, appelle à la fermeté avec l’Algérie.